« La première fois c’est sa simplicité qui m’a frappée… La façon très simple dont elle parlait de Dieu, et sa familiarité avec lui. C’était très frappant »
« On avait l’impression qu’elle nous prenait par la main, et qu’elle nous conduisait. Et elle nous conduisait à Dieu. »
« Je dirais qu’elle m’a mise au monde, et mise au monde de Dieu, et… accompagnée dans ce monde et dans l’Église. C’était une femme d’Église. »
La femme dont je parle, c’est Georgette Blaquière. Vous connaissez peut-être ce nom ou certains de ces ouvrages comme la Grâce d’être femme, L’évangile de Marie, ou Femmes selon le cœur de Dieu, mais qui était-elle et qu’a-t-elle encore à nous dire aujourd’hui ?
Georgette Blaquière était avant tout une femme : épouse, mère et grand-mère puis veuve consacrée, professeur de lettres classiques, théologienne, prédicatrice… elle avait reçu ce ministère en 1982, - à ce moment là, c’était une première -, et sa relation tellement vivante avec le Christ et l’Esprit, sa familiarité avec la Parole de Dieu, l’ont amenée à parcourir la France pour révéler la miséricorde du Père.
Le père Santier dit d’elle :
« Dans ses accompagnements, dans les retraites, chez elle, dans ses enseignements, elle a donné à Dieu la permission d’être Dieu, à l’Esprit-Saint d’être le maître intérieur… »
Elle a « édifié, encouragé, consolé », même fatiguée par la maladie, et elle que son mari disait parfois « casanière » s’est retrouvée à « habiter la SNCF », comme elle le racontait avec humour, et a prêcher des retraites, des week-end, des sessions jusqu’en 2002 auprès de tous les publics : des jeunes, des couples, des familles, des prêtres, des consacrés…
Une « femme selon le cœur de Dieu » peut-être, servant la Parole de son mieux, évidemment portée par le Souffle de l’Esprit comme tous les prophètes dont saint Paul nous dit : « Celui qui prophétise parle pour les hommes : il est constructif, il réconforte, il encourage. »
Georgette portait en elle la Parole de Dieu et elle la partageait comme on partage du pain : avec simplicité et générosité.
C’est en cela que ses textes restent vivants, et très actuels, tout simplement parce qu’ils parlent au cœur…
Il n’y a rien à ajouter à cela. Georgette parle au cœur aujourd’hui comme hier, parce qu’elle s’est laissé habiter par la Parole de Dieu, conduire par l’Esprit et elle nous partage cela. Elle nous partage inlassablement l’aujourd’hui de Dieu, un Dieu qui nous espère et croit en nous. Selon ses mots : « Être croyant, ce n’est pas croire que Dieu existe, mais croire que j’existe pour Dieu… »
Mireille Felix, auteur, proche de Georgette.